Revue de Presse - Bilan du budget 2019 par l'adjoint au finance, tête de liste de VSD
Paru dans le Vezinois 67 au printemps 2019 page 16Le lundi 25 mars, le conseil municipal a adopté le budget 2019. René-François Houssin, adjoint aux finances, nous en livre l'essentiel.
René-François Houssin, comment se caractérise le budget ?
Le budget 2019 se caractérise par deux choses : un excédent 2019 de 1,145 M € et un niveau d'investissement élevé (1,858 M €).
Comment l'expliquez-vous ?
L'an dernier, l'excédent de fin d'exercice 2018 s'élevait à 1,547 M €. Une partie de ces fonds provenait de la cession du Clos Perrigault mais aussi d'un résultat sur l'année 2018 de 670 k €. Ce montant important a été imputé à hauteur de 988 k € sur la section de fonctionnement et de 559 k € sur la section d'investissement. Des projets prévus en 2018 ont été reportés en raison d'études complémentaires. Ce fut le cas de la casquette de la tribune du terrain d'honneur de football, détruite il y a de nombreuses années pour des raisons de sécurité.
D'autres dépenses ayant été priorisées, elle n'a jamais été remplacée.
En plus du manque de confort des spectateurs, les infiltrations d'eau dégradent les vestiaires et sanitaires se trouvant sous les gradins. Le changement d'éclairage des salles de sports a également été repoussé. Mais ce ne sont pas les seules raisons.
D'autres dépenses ayant été priorisées, elle n'a jamais été remplacée.
En plus du manque de confort des spectateurs, les infiltrations d'eau dégradent les vestiaires et sanitaires se trouvant sous les gradins. Le changement d'éclairage des salles de sports a également été repoussé. Mais ce ne sont pas les seules raisons.
Quelles sont-elles ?
De nouveaux projets (lire page 19) ont été retenus, pour plus de 1,2 M €, notamment l'acquisition des anciennes cuisines Denis au Lozeret et d'autres pavillons dans le cadre de la restructuration du centre-ville (630 k €).
Comment les avez-vous financés ?
Nous avons repris les résultats 2018 des sections d'investissement (751 k €) et un autofinancement (559 k €). La ZAC des Champs bleus intègre dans son budget une partie de l'investissement du centre d'activités culturelles. Le Tempo (517 k €), équipement public, avait été réalisé pour répondre aux besoins d'une population en pleine expansion.
Qu'en est-il des dépenses de fonctionnement ?
On note une augmentation des dépenses réelles de 4,6% (189 k €) due notamment aux charges inhérentes à l'augmentation de la population (restauration scolaire, espaces verts, fluides, subventions et dotations aux structures communales et intercommunales). D'autre part, des dépenses sont concomitantes aux acquisitions de biens (frais de notaires...). L'augmentation de la masse salariale s'explique par les évolutions de carrière des agents. Afin d'offrir aux usagers une ouverture plus importante et notamment six dimanches par an (sur la base du volontariat), un poste a été créé à la médiathèque. Il est subventionné par la Drac pendant cinq ans. En renfort à l'équipe du service technique, nous avons créé un poste polyvalent, privilégiant ainsi le travail en régie à la sous-traitance. Le coût est sensiblement identique pour un service rendu plus efficient. Au global, l'augmentation des dépenses de fonctionnement est compensée par l'évolution positive des recettes (+4,5%, 195 K€).
Comment l'expliquez-vous ?
Nous bénéficions de l'excédent antérieur (988 k €). Les produits des services (restauration scolaire, accueils de loisirs...) sont en forte progression.
Les impôts et taxes suivent la même tendance en raison de l'augmentation des bases (nouveaux biens et revalorisation décidée par l’État). Face à ce constat, nous avons décidé de ne pas augmenter les taux communaux.
Les impôts et taxes suivent la même tendance en raison de l'augmentation des bases (nouveaux biens et revalorisation décidée par l’État). Face à ce constat, nous avons décidé de ne pas augmenter les taux communaux.
"Nous avons décidé de ne pas augmenter les taux communaux."
Quelle sera l'évolution des finances communales ?
L'accroissement de la population devrait continuer au même rythme jusqu'à la fin des années 2020. En fonctionnement, si le gouvernement continue de compenser la baisse, voire la suppression, de la taxe d'habitation, cette recette n'évoluera plus.
La taxe sur le foncier bâti restera le seul levier significatif que nous pourrons actionner. En 2019, les impôts locaux représentent 2,262 M €. En théorie, si nous parvenons à maintenir nos recettes à ce niveau et maîtriser nos dépenses, nous devrions constituer une capacité d'autofinancement indispensable à la réalisation de projets futurs.
La taxe sur le foncier bâti restera le seul levier significatif que nous pourrons actionner. En 2019, les impôts locaux représentent 2,262 M €. En théorie, si nous parvenons à maintenir nos recettes à ce niveau et maîtriser nos dépenses, nous devrions constituer une capacité d'autofinancement indispensable à la réalisation de projets futurs.
Quels sont-ils ?
L'augmentation de la fréquentation des équipements publics nous oblige à adapter, à court terme, nos structures d'accueil, comme le restaurant scolaire, l'accueil de loisirs et les écoles. Parallèlement, nous devrons prioriser la réalisation d'autres besoins importants.
Comment pensez-vous financer ces équipements à court terme ?
Notre endettement est aujourd'hui stabilisé. La dette par habitant se situe à l'un des niveaux les plus faibles parmi les communes de même strate de Rennes Métropole (voir graphique ci-contre).
Les annuités constantes verront un remboursement du capital en progression et une diminution des frais financiers. Les excédents de fonctionnement nous donneront une capacité d'autofinancement. Notre bonne situation budgétaire restaurera la confiance des banquiers pour de futurs emprunts. Le fonds de compensation de TVA et les subventions nous permettront d'équilibrer le budget.
Je reste disponible pour répondre à toute question lors de mes permanences ou sur rendez-vous.
Je reste disponible pour répondre à toute question lors de mes permanences ou sur rendez-vous.
"La dette par habitant se situe à l'un des niveaux les plus faibles parmi les communes de même strate de Rennes Métropole"
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